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Sur les pas d'un ovni aux multiples casquettes : Olmas Zepo

Il est considéré comme un ovni aux multiples casquettes grâce à ses divers talents et ne cesse d’épater son public par ses qualités d’entrepreneur. Olmas s’impose dans différents secteurs et se renouvelle continuellement en saisissant d’incroyables opportunités. Il inspire l’ambition et la persévérance grâce à la marque de prêt à porter, Zepo, qu’il lance très jeune. Cette vision très démystifiée du business lui permet de développer d’autres projets toujours plus audacieux comme son label Zepo Music. Ainsi, Olmas repousse une fois de plus ses limites et vise désormais les étoiles. À quelques jours de son prochain drop, il nous livre son parcours et nous raconte sa success story.

Zepo habille les étoiles

Olmas est avant-tout un passionné de musique. En suivant des mouvements influents tel que celui du Wati-B, il s’inspire d’une culture et d’une tendance pour créer un projet ; la création de pièce de prêt à porter. « J’ai créée une marque de vêtements pour le kif avant tout mais aussi pour les opportunités que ça amène. Le fait que ce soit du prêt à porter et donc, un besoin, signifie que je peux travailler avec n’importe qui. Je pourrais créer des uniformes pour des infirmiers tout comme je pourrais faire un jogging pour un président. Tu vois ? La marque est le centre de mes rêves parce que dans tous les cas, c’est ce qui me fera réussir. En tout cas, c’était la vision que j’avais au départ » dit-il. Effectivement, les profils de ses consommateurs sont larges et répandus. La marque Zepo ne se limite pas à l’Europe mais s’étend également en Amérique du Nord et à l’Afrique où sont enregistrés plusieurs de centaines de ventes. On perçoit les beaux ensembles Zepo sur le rappeur Gradur à l’occasion d’un showcase à Bruxelles mais aussi sur l’ex-producteur Feuneu dans un tout autre contexte.  « Je suis très spontané. Quand je fais les choses, je choisis d’être audacieux parce que le courage paie. Tu sais, c’est tout bêtement que Gradur a accepté de porter mon ensemble. Je suis entré dans une boîte de nuit à Brussels en faisant croire que j’étais son styliste et une fois arrivé devant lui, je lui ai expliqué que j’avais une marque et que je souhaitais la voir sur lui. Il a enfilé l’ensemble rapidement juste pour prendre une photo au départ. Finalement, avec l’accord de son équipe, il a accepté de performer avec ». 

Le récit de la marque Zepo est aussi original que la structure de travail adoptée par Olmas. Monsieur n'en fait qu'à sa tête mais cela semble fonctionner. 

L'Art d'avoir le vent en poupe!

Comment fait-il pour avoir autant de chance en si peu de temps ? La question s’est posée pendant notre entretien. Olmas s’explique en justifiant sa chance à force de travail et d’ambition. Le personal branding autour d’Olmas est une des forces de Zepo. C’est toute une sphère que l'on choisit d'intégrer. Mais avant de ce faire, il faut s’imprégner de la vision donnée à la marque. Zepo a une histoire clivante car elle ne fait pas l'unanimité à son lancement. Beaucoup doutent d'Olmas, qui n'a relativement pas toujours l'air de savoir ce qu'il fait au départ. Olmas est encore étudiant lorsqu'il lance Zepo. Il préfère ne pas s'aligner aux projets que prévoient ses proches, pour lui. Il suit une voie sur laquelle personne ne l'attend mais finit par triompher grâce à ses tendances aventureuses. « Le fait de m’être beaucoup mis en avant pendant le lancement de ma dernière collection n’est pas anodin. On ne m’appelle même plus Olmas sans rajouter Zepo des fois. Pourquoi ? Parce qu’on ne dissocie plus les deux. Nous, ma marque et moi, sommes ambitieux. Nous sommes audacieux et nous relayons ce message. Donc les gens consomment aussi parce qu’ils ont besoin de ce message là ». Tout est une question de vision pour lui, c’est ainsi qu’il "habille les étoiles". L'ambition est donc le moteur de toute cette aventure qui ne commence que d'un petit rêve. Ce n’est pas tout car Olmas n’a pour seule limite, le ciel. Sa cour de jeu est manifestement TikTok qui lui sert de vitrine pour publier son travail et du contenu de motivation. À travers ses publications, il relaie des messages pleins de positivité poussant ainsi les consommateurs à aller au bout de leurs aspirations. 

Et quand la Musique est bonne...

"Quand j'ai vu Feuneu, je lui ai demandé des conseils pour le management de mes artistes et pour ma marque puisqu'on a presque le même parcours. Il m'a répondu "quel conseil tu veux que je te donne ? Tu fais déjà bien le truc." Franchement ça m'a marqué." 

Le truc, Olmas le fait bien. C'est le producteur du phénomène Wejdene qui le dit. Il est vrai qu'Olmas a une façon bien à lui de gérer ses affaires musicales. Sous son label Zepo, il permet à trois artistes différents de se produire avec beaucoup de liberté. Il estime que c'est la meilleure façon d'obtenir des résultats pérennes car ses artistes sont déjà pleins de génie. La stratégie Olmas montre rapidement ses résultats; le label comptabilisé plus d’un million de streams pour les trois artistes signés. Les rappeurs L2, Sins et MD La Melo ont tous trois des occasions quasiment inégalables pour des artistes signés en label indépendant. Parmi ces occasions, il s’en va sans citer une première partie à la Cigale, un passage chez Canal+, un passage Planète Rap chez Skyrock mais aussi chez Rimes Sauvages. "J'ai toujours accompagné mes amis au studio. Les choses se sont faites naturellement avec eux. Puis, le lancement du label était logique par rapport à notre milieu. On est imprégnés de la culture urbaine donc on la promeut partout où on va et dans tout ce qu'on fait. Feuneu avait sa marque Guette l'Ascension et propulsait des artistes derrière. La marque Trapstar aussi, ça allait bien avec la drill londonienne qui est devenue à la mode à une période. Je fais pareil et je crois en ce que je fais".